La foi en Dieu
En ce cinquième dimanche de Carême, la foi est un élément fondamental qui nous aide à traverser les épreuves afin d’embrasser la nouveauté de Dieu. Celle-ci nous invite à contempler les merveilles de la nature, qui nous ouvrent à son existence.
Cette démarche nous conduit à la communion avec le Christ Jésus, qui révèle le mystère de Dieu à travers sa mort et sa résurrection pour le salut de toute l’humanité.
Ces mystères sont si grands qu’une seule option s’offre à nous : nous laisser saisir par le Christ afin de ne plus rester enfermés dans notre passé obscur.
C’est ainsi que nous nous ouvrons à la rencontre du Christ, nous laissant guider vers sa joie, son bonheur, sa tendresse et son amitié. Voilà ce qui nous permet de vivre pleinement la miséricorde de Dieu.
Abbé Justin Ndoole, curé
Secteur pastoral de Bellevue
L'Amour inconditionnel de Dieu

Dans la parabole du fils prodigue, le message central est celui de la miséricorde et de l'amour inconditionnel de Dieu. Cette histoire nous rappelle que, peu importe à quel point nous nous sommes éloignés de notre foi ou de notre famille, il est toujours possible de revenir.
Le fils cadet, après avoir dilapidé sa fortune et vécu dans la misère, trouve le courage de retourner chez son père. Ce geste de repentance est un acte de courage qui nous enseigne que la vraie force réside dans la capacité à reconnaître nos erreurs et à demander pardon.
L'attitude du père est tout aussi remarquable. Sa réaction à la vue de son fils est une illustration parfaite de l'amour divin. Au lieu de se concentrer sur les fautes de son fils, il choisit de célébrer son retour. Cette scène nous interpelle sur notre propre capacité à accueillir les autres, même ceux qui ont péché. L'amour du père est un modèle pour nous tous, nous appelant à dépasser nos jugements et nos préjugés.
À l'opposé, le fils aîné représente ceux qui, par leur propre rectitude, perdent de vue l'essentiel : l'amour et la joie de la réconciliation. Son ressentiment à l'égard de son frère montre que, parfois, ceux qui semblent être "bons" peuvent aussi éloigner l'harmonie familiale. Cela nous rappelle que la jalousie et l'intolérance peuvent diviser, même au sein des familles.
En cette période de Carême, nous sommes invités à réfléchir sur nos propres attitudes. Sommes-nous ouverts à la réconciliation ? Sommes-nous capables de célébrer le retour de ceux qui se sont égarés ?
En nous rapprochant de Dieu, nous apprenons que chacun de nous est digne d'amour et de pardon. C’est là l'essence même du message chrétien: l'amour de Dieu est pour tous, sans condition. Que cette vérité guide nos actions et nos pensées, afin que nous puissions être des instruments de paix et de réconciliation dans le monde. Amen.
Abbé Tobias Bekong, vicaire
Secteur pastoral de Bellevue